Dans son édition dominicale du 16 juin 2019, le quotidien Le Parisien publiait intégralement le manifeste rédigé par OdL à l'intention du Président de la République. 100 intellectuels, artistes ou personnalités de 25 pays lui demandaient de cesser son oeuvre de fossoyeur de la langue française.Le texte figure ici https://www.leparisien.fr/societe/defense-de-la-langue-francaise-100-signatures-pour-refuser-la-dictature-du-tout-anglais-16-06-2019-8094285.php
On le trouve aussi, plus aisé à lire, en cliquant sur l'image en bas à gauche de notre page d'accueil. Voici également quelques liens : https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/francophonie/francophonie-cent-personnalites-appellent-macron-a-lutter-contre-le-tout-anglais-20190617 https://www.ledevoir.com/societe/556861/un-manifeste-demande-la-protection-le-francais-contre-le-colonialisme-anglo-americain https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/appel-des-100-pour-refuser-la-215939 https://www.europe1.fr/international/francophonie-appel-des-cent-contre-le-colonialisme-anglo-americain-3904875
Une trentaine de médias du monde entier (et la BBC en premier !) se firent l'écho de notre démarche. Qui bien entendu nous valut une réponse inepte de l'Élysée, sur le mode "Tout va très bien, Madame la Marquise"
En novembre 2022, nous déclenchons dix actions contentieuses, visant dix organismes publics de renommé nationale ou mondiale. Toutes coupables d'infraction à la loi du 4 août 1994, dite "Loi Toubon". Ci-dessous "The Times", Le Figaro, Nice-Matin.
Pour les passages télés, utiliser les liens suivant
https://www.tf1info.fr/societe/video-y-a-t-il-trop-d-anglicismes-dans-les-villes-francaises-2238877.html
https://www.bfmtv.com/societe/les-anglicismes-dans-l-espace-public-passent-devant-la-justice_AV-202211170214.html
Pour d'autres médias, papier ou Internet, utiliser
https://www.protagon.gr/epikairotita/eksalloi-oi-galloi-me-ta-franglais-ston-dimosio-logo-44342617610
https://www.lyonmag.com/article/126928/trop-d-anglicismes-a-la-fete-des-lumieres-de-lyon-une-association-saisit-la-justice
https://tribunedelyon.fr/justice/fete-des-lumieres-game-of-lights-la-justice-saisie-pour-anglicismes-dans-lespace-public/
https://actu.orange.fr/question-du-jour-2022-11-17-CNT000001USq55.html
https://www.eurointegration.com.ua/rus/news/2022/11/17/7150826/
https://news.eseuro.com/noticias/1166334.html
Le Figaro (texte affiché plus bas)
Le Times



Le Figaro - mercredi 16 novembre 2022
La justice saisie pour anglicismes dans
l’espace public
Municipalités et musées sont visés par dix procédures de l’Observatoire des
libertés, farouche défenseur de la loi Toubon.
Stéphane Kovacs
LANGUE FRANÇAISE Des panneaux publicitaires qui vantent des « Happy days à La Ciotat »,
une ville qui clame « I love Nice », une Fête des lumières, à Lyon, qui propose des animations
intitulées « Game of lights » ou « Museum of the Moon »… Voilà qui a le don de faire bondir les
amoureux de la langue française. Pour « freiner la progression vers le bilinguisme de notre
pays », l’Observatoire des libertés, une association qui a notamment pour objet de « travailler à
la défense de la langue française », vient de « lancer une salve de procédures contentieuses »,
visant dix municipalités ou établissements publics. « L’anglo-américain non seulement étouffe
vocabulaire et syntaxe du français, mais tend à se substituer à lui comme langue d’usage,
s’émeut Louis Maisonneuve, président de l’Observatoire des libertés. Face à la confiscation en
cours d’une langue qui fait l’identité de notre pays, une attitude ferme serait attendue de la
puissance publique ! Ce qui nous paraît le plus grave, au-delà des infractions, c’est la -
désinvolture avec laquelle les organismes s’assoient sur la loi. »
La loi Toubon, votée en 1994 pour protéger le patrimoine linguistique français, dispose, dans
son article 3, que « toute inscription ou annonce sur la voie publique, dans un lieu ouvert au
public ou dans un moyen de transport en commun, et destinée à l’information du public, doit
être formulée en langue française ». Et dans son article 4, que « lorsque des inscriptions ou -
annonces visées à l’article précédent, apposées ou faites par des personnes morales de droit
public ou des personnes privées exerçant une mission de service public font l’objet de
traductions, celles-ci sont au moins au nombre de deux ».
« I love Nice »
Du Musée du Louvre à l’aéroport de Marseille Provence, en passant par les Grottes de
Lascaux, l’association a repéré une dizaine de violations de la loi. « Nos procédures
contentieuses visent des établissements publics à la réputation établie, indique Louis
Maisonneuve. Elles cherchent à persuader l’opinion que la mainmise anglo-américaine sur
notre langue n’est pas une fatalité. Et que de puissants organismes donnent l’exemple,
lorsqu’ils sont “éclairés”par nos requêtes. » L’association se félicite notamment d’avoir
récemment obtenu de la Ville de Paris « qu’elle contraigne la société mixte gestionnaire de la
Société
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tour Eiffel à modifier la signalétique de la tour ». Et de la Ville de Roubaix, qu’elle remplace
l’inscription géante « I love Roubaix » sur le vélodrome d’arrivée de la course cycliste ParisRoubaix par « J’aime Roubaix ».
La majorité des requêtes visent les infractions aux articles 3 et 4 de la loi. D’autres concernent
l’utilisation de l’anglais seul - alors qu’existent des traductions officielles, insiste Louis
Maisonneuve. « On pourra raisonnablement estimer que même les non-francophones de
passage auraient parfaitement compris “J’aime La Ciotat” ou “Jours heureux à La Ciotat”, fait-il
valoir. De même, la Ville de Nice, avec son “I love Nice”, s’arroge le droit de violer la loi ! » À la
mairie, on s’en défend : « La ville ne souhaite pas renoncer à son statut de ville cosmopolite au
passé anglophone, a-t-elle répondu à l’association en novembre 2021. C’est en ce sens
d’ailleurs qu’a été installée sur le domaine public l’œuvre d’art #ILoveNice, une œuvre
mémorielle après les attentats du 14 juillet 2016 ».
À Lyon, la Fête des lumières, pointée l’an dernier pour ses anglicismes et sa communication
bilingue, « récidive » cette année : on pourra par exemple y admirer “The shape of things to
come” ou aller danser à la “Groovy Bibli”. « La loi ne concerne pas les informations ou les
contenus protégés au titre de la législation sur la propriété intellectuelle », se justifient les organisateurs. De son côté, l’Observatoire des libertés prépare déjà d’autres requêtes pour le début
de l’année prochaine, visant cette fois les bénéficiaires de subventions publiques